Nouveau plan de transport adapté pour les 18 municipalités rurales

Mar, 26 mars 2024, par Cassy Lachance

La MRC des Appalaches a adopté son nouveau plan de transport, davantage adapté aux réalités de son territoire, lors de la séance du Conseil des maires du 13 mars dernier. La MRC des Appalaches confie ainsi à l'organisme Transport adapté de la région de Thetford, le mandat d'appliquer ce plan pour le compte des 18 municipalités rurales, excluant la Ville de Thetford Mines.

Des changements nécessaires
« Le plan de transport est le reflet des défis importants auxquels sont confrontés les municipalités face à la croissance des besoins en transport, l'augmentation des coûts de transport, le désengagement de certains acteurs en transport et la multiplication des activités sur le territoire », mentionne Rick Lavergne, directeur général de la MRC des Appalaches.

La MRC des Appalaches désire ardemment poursuivre ses efforts pour assurer le transport des personnes à mobilités réduites indépendamment de leur lieu de résidence sur le territoire. Elle a d'ailleurs multiplié par cinq sa contribution financière en transport adapté, passant de 40 000 $ à 200 000 $ par année. « Pour être en mesure de préserver un service adéquat, pertinent, structuré et réaliste, le statu quo n'était plus possible. Des changements s'imposaient. Notre objectif est donc de tendre progressivement vers le rétablissement d'un principe de transport collectif pour la desserte en transport adapté plutôt qu'un transport individualisé. La clientèle pourra ainsi toujours bénéficier d'une assistance pour leur embarquement », ajoute le directeur général.

L'approche de type transport collectif visera à maintenir des itinéraires stables et prévisibles sillonnant les municipalités afin de permettre à la clientèle de planifier leurs déplacements et de se diriger vers leur destination. Le service se déploiera sur une plage horaire de 40 heures par semaine, cinq jours par semaine.

Lundi au vendredi, seulement

L'accompagnement de la clientèle à travers ces changements
Bien que le nouveau plan de transport s'applique dès maintenant pour les nouveaux membres, les changements s'implanteront de manière progressive pour les membres actuels afin d'identifier des solutions aux cas de figure rencontrés au cours du processus d'adaptation. La MRC des Appalaches souhaite instaurer ces changements dans le respect de la clientèle en offrant un accompagnement personnalisé pour les personnes plus particulièrement touchées. « Sur plus de 700 membres du transport adapté, nous estimons actuellement que 28 membres pourraient se voir impactés par les changements d'horaire. Ce sont justement ces personnes que nous voulons accompagner dans le cadre de la recherche de solutions », précise Rick Lavergne. La MRC des Appalaches se donne jusqu'au 3 septembre 2024 pour appliquer intégralement le plan de transport.

La collaboration des autres partenaires
Les enjeux sont importants et la MRC des Appalaches ne pourra y faire face seule. La MRC veut donc travailler avec les partenaires et donneurs de rendez-vous afin d'identifier des solutions aux problématiques d'arrimage entre les besoins de la clientèle et la capacité du transport. Le service de Transport adapté de la région de Thetford, transporte quotidiennement une clientèle scolaire et une clientèle à des fins de soins de santé ou pour des besoins de types communautaires. « Nous voulons voir avec les différents responsables, comment il serait possible d'adapter nos façons de faire pour répondre aux besoins du transport et conséquemment, aux besoins des membres », poursuit le directeur général. La MRC des Appalaches souhaite également contribuer à relancer le transport bénévole dans chaque localité afin d'offrir une alternative pour les rendez-vous santé, spécialement la fin de semaine. « Nous sommes très conscients que les changements bousculent les gens et les façons de faire. C'est pourquoi nous allons demeurer ouverts tout au long du processus. Nous n'hésiterons pas à bien communiquer l'évolution de notre démarche et à nous adapter au besoin », conclut le directeur général.